Les défaillances progressent assez rapidement depuis le quatrième trimestre 2023 et l’emploi amorce son repli, avec 13 500 postes de moins par rapport à la fin de l’année précédente.
L’Insee souligne, par ailleurs, que le ralentissement de la croissance du PIB en 2024 est dû à la chute de l’investissement des ménages, composé à 80 % de dépenses en bâtiment.
Dans ce même registre, la chute des transactions dans l’ancien sur les budgets 2024 des collectivités territoriales est préoccupante.
Bref, la crise du bâtiment réduit sensiblement les recettes publiques, donc les marges de manoeuvre générales.
Les alertes de la FFB et des professionnels n’ayant pas été entendues, la crise se voit maintenant comme le nez au milieu du visage.
Loin des coupes budgétaires brutales – sans vision globale ni cohérence –, il est grand temps de prendre en compte les propositions formulées par la FFB : un PTZ pour tous, un soutien efficace à l’investissement locatif privé, une vraie simplification de MaPrimeRénov’, pour ne citer que celles-là.
Cohésion et cohérence doivent être au rendez-vous pour relancer la machine.
Il nous faut des actes, maintenant !