Marquage CE et certifications : une complémentarité à conserver

Le Règlement européen Produits de construction (RPC), qui a introduit le marquage CE, avait pour objectif de faciliter la circulation des produits. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas simplifié les choses pour les professionnels.
11:0008/12/2016
Rédigé par Franck COTTON
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Bâtimétiers Numéro 45 | Décembre 2016

Le Règlement européen Produits de construction (RPC), qui a introduit le marquage CE, avait pour objectif de faciliter la circulation des produits. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas simplifié les choses pour les professionnels. Souvent déclaratif et illisible, ce n'est pas une marque de qualité et il ne permet pas, seul, de sélectionner les produits adaptés aux ouvrages.

Or, pour lever les entraves à la circulation des produits, la Commission européenne envisage aujourd'hui de supprimer les certifications volontaires de produits.

Ces certifications permettent pourtant de choisir simplement ceux dont les caractéristiques sont adaptées aux besoins des entreprises.

Parce que les niveaux de performance des bâtiments vont croissant, la qualité est plus que jamais au centre des préoccupations des acteurs de la construction. Dès lors, comment imaginer que le marquage CE, qui n'est pas un gage de qualité, puisse remplacer les certifications de produits qui, elles, sécurisent nos choix ? Les entrepreneurs et les artisans de la Fédération Française du Bâtiment appellent à davantage de cohérence et de bon sens.

 

Franck COTTON

Président du conseil des professions de la FFB

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