Mieux vaut prévenir que guérir. Cet adage s’applique sans ambiguïté aux travaux de maintenance et d’entretien touchant la couverture des bâtiments, au vu des sinistres potentiellement induits par une toiture en mauvais état. Et si l’initiative de ce type d’opération reste du ressort des propriétaires ou des gestionnaires de parcs immobiliers, les entreprises relevant de ce secteur d’activité possèdent, quant à elles, un devoir de conseil pour les informer des éléments à contrôler régulièrement (solins, bandes de solin, tuiles, etc.) afin de prévenir tout dommage éventuel.
Les prestations à réaliser doivent être parfaitement formalisées de façon à sécuriser, notamment sur les plans technique et juridique, les interventions des professionnels assurant ces travaux. À cet effet, l’UMGCCP-FFB a mis à la disposition de ses adhérents sur son site Internet un exemple de contrat d’entretien en couverture, assorti d’un guide pédagogique. Conforme aux dispositions réglementaires en vigueur (Code de la consommation, RGPD, etc.), cet outil récemment mis à jour leur offre l’opportunité d’accompagner utilement leurs clients dans cette démarche. Il en fixe les étapes, depuis l’état des lieux préalable du site jusqu’aux comptes rendus certifiant, photos à l’appui, la bonne exécution des visites prévues contractuellement.
La signature de contrats d’entretien en couverture présente de nombreux avantages pour les donneurs d’ordres. Particuliers et professionnels sont potentiellement concernés, même si, à l’heure actuelle, ce sont surtout les « pros » (syndicats de copropriété, bailleurs sociaux, mandants de centres commerciaux, etc.) qui manifestent leur intérêt pour ce type d’offre. De fait, souscrire à un contrat d’entretien en couverture leur permet de bénéficier d’un meilleur suivi de leur patrimoine immobilier et de mettre clairement en avant les points posant problème. De quoi anticiper d’éventuels travaux à mener et planifier les investissements en conséquence. Pour les entreprises, un tel contrat délimite précisément leur périmètre d’intervention en excluant a priori certains équipements « hors toiture » n’entrant pas dans leur champ de compétences – sorties de ventilation, capteurs solaires, terrasses privatives des copropriétés, etc. Par ailleurs, de tels contrats sont autant de facteurs de fidélisation des clients et apportent un réel service en les informant, par exemple, de certaines obligations sanitaires relatives au nettoyage des toitures, à l’évacuation des eaux pluviales… relevant de leur responsabilité. Sans oublier qu’ils représentent une source récurrente de chiffre d’affaires, les visites effectuées en toiture générant, de plus, bon nombre de petits travaux complémentaires.