La rénovation des couvertures

La rénovation en couverture nécessite une approche spécifique à la fois technique et organisationnelle. La bonne connaissance de l’ouvrage existant ainsi que la prise en compte des contraintes d’environnement sont indispensables pour aborder un chantier de rénovation.
17:3204/09/2017
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En effet, du point de vue de la technique, le champ des connaissances nécessaires va au-delà des techniques de mise en œuvre en couverture puisqu'il convient de prendre en compte également le bâti existant : état des supports, des isolants éventuels, prise en compte des équipements techniques… Il faut ajouter à cela des connaissances transverses concernant la thermique, les propriétés de transfert de vapeur des matériaux, l’acoustique ou encore la sécurité incendie.

 

Il est conseillé de formaliser un état des lieux préalablement aux travaux de rénovation, notamment pour justifier des remises en conformité nécessaires sur l’ouvrage existant. L’entreprise engage sa garantie de résultat quant aux travaux de réparation proposés.

 

Depuis le 1er janvier 2017, les travaux de réfection de toiture ou d’installation d’une sur-toiture sur au moins 50% d’une toiture sont soumis à l’obligation d’isolation afin d’atteindre une performance thermique conforme à la réglementation thermique des bâtiments existants.

 

Les moyens d’accès et d’intervention doivent être déterminés en fonction des contraintes spécifiques de l’existant mais aussi des investigations particulières sous la responsabilité du maître d’ouvrage.

 

Un état des lieux préalable

 

Avant toute opération de rénovation, un état des lieux préalable doit permettre d’identifier les zones endommagées, les éventuelles sources d’infiltrations. C’est également au cours de ces opérations que l’on peut vérifier l’état de l’isolation existante ou constater l’absence d’isolation efficace au niveau de la toiture. Tout d’abord, la connaissance de la date de la construction, de la réfection ou du dernier remaniage s'avère utile, dans la mesure où les délais de garantie (garantie décennale notamment) peuvent encore courir. En effet, en présence de désordres ou malfaçons relevés lors de l'état des lieux, le maître d'ouvrage peut être encore en mesure d'exercer une action en garantie contre les constructeurs à l'origine des travaux. Dans ce cas, l'entreprise doit non seulement signaler les désordres au maître d’ouvrage, mais en plus, elle doit veiller à ne pas masquer les éventuels défauts ou malfaçons constatés sur la couverture, la charpente ou les ouvrages annexes à la toiture.

 

Il est alors conseillé de formaliser cet état des lieux par écrit et signé des deux parties. Des photos des parties d'ouvrage concernées sont à conserver par l'entreprise. Un double pourra être présenté au client à l'appui de l'état des lieux. L’entreprise exerce ainsi vis-à-vis de son client son devoir de conseil et d’information, mais elle peut s’appuyer aussi sur ce document pour justifier certains travaux rendus nécessaires sur l’ouvrage existant.

 

Il est également important de pouvoir disposer de l’historique des interventions sur l’ouvrage à rénover car cela peut également conditionner les choix de travaux à réaliser.

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