Alors que les chauffe-eau solaires individuels (CESI) résistaient mieux jusqu’à
présent, ils sont maintenant sur la
même tendance que l’ensemble du
marché. Ainsi, le nombre d’installation
de CESI est en constante baisse depuis
2012. En 2012, il y a eu environ 30 000
CESI installés, contre 18 600 en 2014
et 12 300 en 2015 selon les récents
chiffres communiqués par UNICLIMA.
Une technologie éprouvée
Le CESI est un procédé solaire participant à la couverture des besoins
d’eau chaude sanitaire d’un bâtiment.
Issus de technologies en constante
amélioration depuis plus de vingt ans,
les CESI sont des équipements robustes
et fiables. De plus, la majorité des
installations suivies et entretenues fonctionnent bien.
Une installation type se compose de
capteurs solaires qui assurent la transformation du rayonnement solaire en
chaleur, d’une boucle de transfert qui
assure le transport de l’énergie depuis
les capteurs solaires vers le ballon de
stockage par le biais d’un échangeur
de chaleur incorporé au stockage et
d’un ballon de stockage maintenant
l’eau chaude sanitaire en température en vue de sa future utilisation.
Concernant l’appoint, il peut être séparé
ou intégré au ballon de stockage.
Suivant la nature des besoins et leur
localisation on peut dégager deux installations types de CESI :
- le chauffe-eau à éléments séparés :
les capteurs et le ballon sont placés
dans une pièce de la maison ou d’une
construction attenante. La circulation
du fluide caloporteur entre les deux
composants peut être naturelle (on
parle de chauffe-eau thermosiphon)
ou forcée par le biais d’un circulateur
(une pompe électrique) ;
- le chauffe-eau monobloc : les capteurs
et le ballon sont couplés et placés à
l’extérieur, de manière plus compacte.
Ce type de CESI est adapté pour les
DOM-TOM car il n’y a pas de risque
de gel de l’eau chaude sanitaire.
Un atout pour l’environnement
L’utilisation des chauffe-eau solaires
individuels peut permettre de répondre aux objectifs fixés pour 2020.
En effet, le CESI exploite une ressource
naturelle propre, inépuisable et gratuite : le soleil. Il peut donc participer
à l’objectif de la France de satisfaire
23 % de sa consommation finale
d’énergie par les énergies renouvelables à l’horizon 2020.