Les projections sont sans appel : le réchauffement climatique entraîne une hausse générale des températures. On estime aujourd’hui que les vagues de forte chaleur seront deux fois plus nombreuses d’ici 2050.
L’un des points clés de cette nouvelle réglementation, c’est de permettre aux occupants d’un bâtiment, qu’il soit résidentiel ou tertiaire, de ne pas souffrir de ces épisodes caniculaires. C’est ce qu'on entend avec la notion de confort d’été qui prévoit de concevoir des bâtiments adaptés au changement climatique.
Indicateur DH et seuils de confort d'été dans la RE2020
Dès la conception du bâtiment, le confort d’été sera mesuré par l’indicateur DH :
D pour degré, H pour heure.
Cet indicateur évalue les écarts entre la température du bâtiment et une température de confort variant entre 26 et 28°C, en fonction de la température des jours précédents.
La RE2020 fixe deux seuils pour évaluer le confort d’été d’un bâtiment :
- Un seuil bas à 350 DH, soit 1 semaine d’inconfort dans l’année en-dessous duquel le bâtiment est conforme.
- Un seuil haut à 1250 DH ou plus, en fonction de la zone climatique ou de la présence d’une climatisation par exemple. Ce seuil correspond à 25 jours d’inconfort dans l’année. Au-dessus de ce seuil, le bâtiment est non-conforme.
Retenez qu’un bâtiment reste conforme s’il se situe entre ces deux seuils de 350 et 1250 DH. Mais dans ce cas, l’étude thermique doit, dès la conception, prendre en compte les consommations énergétiques d’une climatisation susceptible d’être installée après la livraison du bâtiment. De quoi inciter les acteurs du bâtiment à optimiser la prise ne compte du confort d’été dès la conception, en privilégiant le recours à des solutions passives de refroidissement.