Finalisez votre contrat de construction de maison individuelle (CCMI) en toute sécurité
Une fois le contrat rempli, et un contenu définitivement approuvé par vous et votre client, vous êtes arrivé à la formule définitive sous format PDF. Le contrat est rempli, mais il n’est pas encore conclu : pour cela, une signature s’impose.
D’autre part, la réglementation donne au client la possibilité de changer d’avis, sans avoir à se justifier ni être sanctionné : c’est ce qu’on appelle le droit de rétractation.
Ces démarches doivent faire l’objet d’une attention toute particulière pour que le client ne puisse pas remettre en cause la validité du contrat passé avec vous.
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Il convient de les dater au jour de la signature du contrat, non pas pour dater leur établissement (la date y est déjà inscrite), mais pour acter le fait qu’ils étaient bien sur la table le jour de la signature du contrat.
Vérification des pièces
Vérifiez que chacune des pièces est datée du jour de la signature, et signée à la main par les parties (constructeur et maître d’ouvrage).
La pratique conseille de mettre un parafe en bas de chaque page (les initiales des parties), avant d’apposer la signature entière de chacune des parties à la fin du contrat ;
Droit de rétractation
Annoncer au(x) client(s) que suite à cette signature, ils vont pouvoir changer d’avis pendant 10 jours, dans les conditions suivantes :
- le constructeur adressera, par lettre recommandée avec AR l’ensemble du contrat et de ses annexes annexes (une remise en main propre contre émargement a été considérée invalide par les juges) ;
- le client a 10 jours, à compter du lendemain de la première présentation de la lettre par le facteur, pour se rétracter (cf. date de l’avis de passage du facteur, et non pas recueil du courrier à la poste par le client).
La signature du contrat version « tout dématérialisé »
Dans le cadre du CCMI, la signature du contrat de façon numérique n’est possible qu’à condition de respecter les exigences du droit numérique, tant concernant la validité de la signature que concernant l’apposition des mentions « manuscrites-numériques ».
Cela implique de recourir à un prestataire proposant un outil conforme aux exigences du droit numérique, que ce soit pour la signature ou les mentions.
Il appartient au prestataire qui vous propose sa solution de vous assurer la sécurité de son procédé. Il doit être en mesure de justifier du respect de ces exigences, en ayant par exemple fait l’objet d’une validation par des cabinets d’avocats spécialisés en droit numérique.
Enfin, l’utilisation du recommandé électronique doit préalablement avoir été accepté par votre maître d’ouvrage.
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