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Parois vitrées : un rôle actif pour respecter la RE 2020 dans les bâtiments tertiaires

Cette étude parvient à plusieurs conclusions, parmi lesquelles le fait qu’avoir un bâtiment très vitré n’est pas rédhibitoire pour le respect de la RE 2020, puisqu’elle démontre par exemple qu’une augmentation de 20 % à 40 % des parois vitrées améliore le Bbio.
D’autre part, l’étude établit qu’une façade fortement vitrée (plus de 60 %) peut respecter l’indicateur DH grâce à l’utilisation de protections solaires extérieures, associée de préférence à une gestion automatisée, et que le taux d’ouvrants dans une façade, à surface vitrée égale, améliore significativement le confort d’été grâce à la ventilation naturelle. En hiver, les parois vitrées permettent de profiter à plein des apports solaires gratuits (notamment sur les façades orientées au sud), et surtout de l’éclairage naturel qui est un levier important de l’amélioration du Bbio.
A contrario, l’étude montre qu’un bâtiment tertiaire avec très peu de parois vitrées sera certes très bien isolé, mais qu’il bénéficiera moins de l’éclairage naturel, et surtout qu’il se transformera en été en un véritable « thermos » où la chaleur s’accumule, poussant l’indicateur Bbio en dehors des limites réglementaires.
En prenant en compte les indicateurs Bbio et DH dans les huit zones géographiques de l’Hexagone et les orientations tantôt est-ouest et tantôt nord-sud des façades principales, l’étude montre que la construction de chaque bâtiment doit adopter une approche globale qui prend en compte l’ensemble des paramètres de la RE 2020 et leurs interactions.
En conclusion, les façades vitrées sont indispensables à l’atteinte des objectifs de la RE 2020, et doivent donc être analysées orientation par orientation, afin d’atteindre un optimum respectant les critères énergétiques, de confort, de carbone et les contraintes économiques.