Charpente : bien choisir son moyen de protection collective

13:2523/10/2019
Rédigé par FFB Nationale
revue
Retrouvez ce dossier dans notre revue Bâtimétiers
Bâtimétiers Numéro 56 | Septembre 2019

Bois, métal ou mixte... quels que soient les matériaux avec lesquels ils travaillent, les charpentiers se doivent de mener leur chantier en toute sécurité. Lorsqu'ils ne le font pas, ils s'exposent à de nombreux risques.

Ils sont en effet, avec les couvreurs, les professionnels du bâtiment les plus touchés par les accidents mortels suite à une chute de hauteur.

Pour se protéger, il s'agit de choisir l'équipement de protection collective le mieux adapté. Le bon choix repose avant tout sur une analyse des besoins et des risques du chantier.

Il faut notamment prendre en compte la méthodologie de montage de la charpente : par exemple, la charpente est-elle montée au sol puis levée, ou est-elle installée en hauteur élément par élément ? Il faut distinguer aussi les interventions sur bâtiments neufs ou en rénovation. Sur les premiers, l'intervention peut généralement s'effectuer depuis l'intérieur : on peut alors s'équiper d'EPI et travailler sous la charpente grâce à de simples échafaudages roulants ou des plateformes motorisées. Sur les chantiers de rénovation, les configurations sont plus diverses et souvent plus complexes, notamment lorsque l'accès doit s'effectuer depuis l'extérieur. Dans tous les cas, la solution la plus pertinente peut combiner plusieurs moyens de protection.

Les + et les - des moyens de protection collective en charpente

Plateforme motorisée (PEMP)

+ Adaptée aux grandes surfaces d'intervention. La motorisation permet de réduire les TMS.

- Relativement onéreuse. Nécessite un support résistant et une autorisation de conduite par le chef d'entreprise.

Échafaudage roulant

+ Modulable, léger, il peut facilement être transporté à l'intérieur du bâtiment.

- Peu adapté aux grandes surfaces d'intervention (déplacements manuels, descentes et montées « à pied »).

Échafaudage de pied

+ Déjà présent sur le chantier, il est mobilisable rapidement.

- Non utilisable en sous-face de charpente, il doit alors être complété d'une protection individuelle ou collective adaptée.

Filet de sous-face

+ Pratique, il est peu contraignant pour les opérateurs. Adapté aux travaux de rénovation.

- Son installation est très spécifique, et son état doit être vérifié avant la mise en service et régulièrement par la suite. La résistance des supports porteurs doit être suffisante et l'accès à la charpente, sécurisé. 

 Garde-corps provisoires

+ Mis en complément des filets en périphérie, ils sont faciles à installer et ne nécessitent pas d'obligation de vérification ou de formation.

- N'assurent pas une sécurité suffisante à eux seuls. Les supports doivent être aptes à les recevoir et les garde-corps, dimensionnés pour s'adapter au risque de chute.

 

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