Une lente reprise d’activité

Pour mieux suivre la situation des entreprises, la FFB a réalisé une deuxième enquête auprès de ses adhérents, du 24 au 27 avril. Les résultats montrent une reprise qui se fait avec lenteur, complexité et surcoûts.
10:2209/10/2021
Rédigé par FFB Nationale
revue
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Batiment Actualité Numéro 7 | Mai 2020

Cette enquête révèle qu’à la fin de la semaine dernière (semaine 17), les entreprises du bâtiment réalisaient environ le tiers d’une activité « normale » (cf. graphique 1), contre 9 % seulement un mois auparavant.

La reprise reste plus complexe pour les régions du Nord-Est, qui ont le plus souffert de la pandémie (Île-de-France, 21 %, Grand-Est, 30 % et Hauts-de- France, 31 %). À l’opposé, la Bretagne affiche la plus forte reprise, avec près de 49 % d’une activité « normale ». 

 

Cette reprise d’activité a bien sûr nécessité de multiples adaptations. Aux premiers rangs, on trouve la fourniture de masques et de gel hydroalcoolique, la réduction du nombre d’intervenants sur les chantiers, la réorganisation du mode de transport des ouvriers, mais également, souvent, la mise en place d’une coordination particulière entre les différents corps d’état et l’organisation de la décontamination des installations de chantier. Le surcoût lié à ces adaptations est estimé aux environs de 10 % du coût global en moyenne.

 

 

 

 

Parmi les principaux freins à la reprise décrits par les entreprises (cf. graphique 2), on relève l’indisponibilité des équipements de protection individuelle (34 % pour les entreprises ayant repris une activité et 68 % pour les autres), puis les ruptures d’approvisionnement en matériaux (respectivement 55 et 45 %). Viennent ensuite les refus du maître de l’ouvrage (respectivement 45 et 37 %).

 



 

Près de 51 % des salariés du secteur du bâtiment se trouvaient au chômage partiel du 24 au 27 avril (cf. graphique 3). Là encore, les régions du Nord-Est ressortent les plus concernées, en particulier l’Île-de-France, où près de 63 % des salariés du bâtiment bénéficient du chômage partiel. Là toujours, la Bretagne s’en tire moins mal, avec 38 % de salariés au chômage partiel.

 

 

Les entreprises ont largement recouru (78 %) aux aides et mesures d’accompagnement (cf. graphique 4). Les trois principaux dispositifs sollicités s’avèrent le report des charges sociales (48 %), le report des mensualités de crédit (42 %) et le prêt garanti par l’État via BPI France (39 %).


 


Seules 11 % des entreprises signalent un refus à l’une de leurs demandes d’aide. Les refus se concentrent principalement sur les aides locales ou régionales (33 %), puis sur le fonds de solidarité et l’aide du CPSTI (23 % pour chacune).

+ Dans ce numéro

Retrouvez en page 3 l’article consacré au plan de relance engagé par la FFB.

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