Parmi ces essences, on pourra choisir parmi celles qui sont naturellement durables (duramen seulement) – par exemple le western red cedar – et peuvent être laissées à l’état naturel éventuellement, ou d’autres essences de bois sur lesquelles il est nécessaire d’appliquer un traitement de préservation.
« Pour choisir une finition adaptée, correspondant au souhait esthétique du client tout en prévenant la sinistralité, il est essentiel de prendre en compte l’orientation de la façade et son exposition aux conditions extérieures, par exemple une pollution importante en ville, ou le niveau élevé des UV en montagne ou sur le littoral », explique Julia Bessières, directrice QSE de Sothoferm (groupe Sothogam), fabricant de volets en bois et adhérent au Groupement Actibaie-FFB.
Pour garantir la durabilité de ses produits, le fabricant met en œuvre une préparation de surface et utilise des finitions hydro-diluables, ayant une bonne résistance physico-chimique. Le process d’application permet un grammage suffisant pour créer une protection relativement souple prévenant les variations dimensionnelles du bois et donc les craquelures.
Ainsi, les finitions opaques se révèlent plus adaptées à une exposition intense aux UV, par rapport aux finitions lasurées – les pigments jouant un rôle de barrière – tandis que les finitions de couleur foncée risquent de blanchir et de fariner plus rapidement dans le temps, en entraînant une dégradation du revêtement qui ne jouera plus son rôle de protection du bois.
Le devoir de conseil du professionnel poseur des volets doit aller jusqu’à sensibiliser son client à la nécessité d’une inspection régulière et d’un entretien annuel de ses volets – a minima – qui lui permet de se protéger en cas de litige.