Orléans : gros plan sur la rénovation ambitieuse d'un ancien hôpital
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De multiples exigences techniques
Deux types de revêtements de sol souples ont été installés pendant les deux phases. Tout d’abord, environ 2 100 m² de sols en PVC ont été posés dans les zones à fort passage comme les couloirs, une matière sélectionnée pour sa résistance à l’usure, sa durabilité et sa facilité d’entretien. Dans les salles de réunion et les autres espaces nécessitant une atmosphère feutrée, les sols ont été recouverts par environ 720 m² de moquettes techniques de la gamme Flotex. «
Ce matériau haut de gamme, à mi-chemin entre moquette et sol PVC, possède d’excellentes performances acoustiques. Il est également plus résistant aux taches qu’une moquette classique, et son nettoyage est aussi simple que celui d’un PVC, ce qui en fait un produit innovant et qualitatif », indique Eliott Dupuis. De leur côté, les laboratoires ont été dotés d’un sol coulé en résine, un revêtement coûteux qui nécessite une pose rigoureuse pour éviter les reprises.
« Sur un chantier de cette envergure, chaque étape devait être réalisée au bon moment pour éviter toute dégradation. C’était encore plus crucial pour les revêtements de sol souples qui sont posés en fin de chantier : nous avons dû planifier minutieusement les tâches pour limiter les passages, car toute détérioration peut entraîner le remplacement d’un lé, ce qui cause des problèmes esthétiques dus aux différences de teintes entre les lots de production », ajoute Eliott Dupuis. Enfin, le chantier était particulièrement contraignant pour garantir aux étudiants un confort optimal pendant les cours. Des isolants biosourcés en laine de bois ont notamment été utilisés pour répondre aux exigences thermiques.
Les cloisons et doublages devaient aussi respecter des normes acoustiques et coupe-feu strictes, avec une résistance au feu adaptée aux établissements recevant du public (ERP). L’implantation de l’ESTP marque le lancement des aménagements de la ZAC Carmes-Madeleine, qui accueillera par la suite d’autres projets, dont la future faculté de droit, de gestion et d’économie prévue pour la rentrée 2027.
Une organisation sur mesure pour tenir les délais
Le projet de construction de l’ESTP était soumis à une contrainte incontournable : l’ouverture des locaux à la rentrée scolaire 2023 puis 2024. Pour répondre aux exigences du planning, toutes les phases devaient respecter un calendrier rigoureux, avec une organisation spécifique qui a simplifié les échanges entre les parties prenantes.
« L’une des forces majeures de ce chantier a été le choix d’un macro-lot unique, regroupant tous les travaux de finition, des doublages en plaques de plâtre aux faux plafonds, en passant par les revêtements de sol, carrelages, faïences et peintures. Pour chaque phase, il y avait un seul interlocuteur chargé de coordonner les différents sous-lots en interne, qui était également le contact principal pour le maître d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre. Cette organisation a permis à la fois de fluidifier les interactions entre les différents lots et de réduire le risque de dépassement des délais grâce à une meilleure coordination. Nous avons pu intervenir par zones selon un planning en tiroirs, où les différentes tâches (gros œuvre, interventions techniques, finitions) se succédaient de manière harmonisée », se félicite Eliott Dupuis, directeur général de Gauthier SAS.
La fluidité de l’exécution du chantier a également été renforcée par le fait que la maîtrise d’œuvre était directement intégrée à la maîtrise d’ouvrage. « Cette fusion entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre est peu courante dans les collectivités. En l’occurrence, c’est une architecte salariée d’Orléans Métropole qui a assuré les choix architecturaux et le suivi global du chantier. Cette gestion intégrée a été très efficace puisqu’elle a permis une optimisation des coûts grâce à la suppression des intermédiaires, mais aussi un gain de temps dans la prise de décision et la gestion des travaux », conclut Olivier Belloir, chef de projet en maîtrise d’œuvre à Orléans Métropole.
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