- Mot(s) clé(s) :
- Risques chantier BTP
Le garde-corps temporaire de chantier tiré vers le haut

Au moment de renouveler leur matériel, les entreprises de gros œuvre utilisatrices s’orienteront vers des produits de nouvelle génération, tirant l’ensemble du marché vers le haut.
Parmi les changements majeurs de cette révision, l’un concerne les dispositifs anti-soulèvement, un point sur lequel la version précédente de la norme restait vague : la nouvelle version précise que le garde-corps doit résister à un effort de soulèvement vertical de 30kg sur une distance de 100 mm et retrouver sa position initiale, ce qui amène les fabricants à intégrer un dispositif anti-soulèvement à leurs produits, de type excentrique, avec boulonnage ou autre.
Deuxième changement important, les plinthes des garde-corps doivent désormais être réalisées dans un matériau plein, avec des trous de 20 mm au maximum, afin d’éviter que des objets de petite taille (des boulons, par exemple) passent au travers et tombent au sol en occasionnant des dégâts ou blessures aux passants. La norme définit aussi les dispositifs à appliquer lors de la réalisation d’un ouvrage qui dépasse la hauteur des garde-corps (entre 1 m et 1,10 m) tout en restant en sécurité.
« Ces nouvelles exigences sont une excellente chose car les fabricants vont devoir élever la qualité des garde-corps périphériques temporaires, avec pour conséquence d’améliorer la prévention des chutes de hauteur et la sécurité aux abords du chantier, conclut Laurent Saint-Jean.
Au moment de renouveler leur matériel, les entreprises de gros œuvre utilisatrices s’orienteront vers des produits de nouvelle génération, tirant l’ensemble du marché vers le haut. » La nouvelle norme NF EN 13374 – sans son annexe nationale, dont les exigences ont été intégrées dans le texte commun – est applicable à compter du second semestre 2024.