Mousse de béton : pour un ravoirage poids plume

La mise en œuvre d’une mousse de béton commence par la pose d’un polyane, d’une épaisseur de 150 microns minimum (200 µm sur plancher bois), sur l’ensemble de la surface, en réalisant des remontées sur tout le pourtour de la pièce. Des piges sont disposées tous les deux mètres pour délimiter la hauteur de la mousse de béton, mises à niveau en utilisant comme repères les portes et menuiseries extérieures.
La formulation du matériau repose sur une technologie brevetée consistant en un mélange d’une mousse minérale et d’un coulis de ciment qui, lors du pompage, garantit une homogénéité optimale. Le nivellement est ensuite effectué à la règle avec cependant une précaution particulière pour ne pas affecter la mousse.
Après séchage, la mousse de béton peut être recouverte d’un isolant pour renforcer l’isolation thermique et/ou acoustique du système de plancher, et doit dans tous les cas être recouverte d’une chape destinée à recevoir le revêtement de surface, carrelage ou autre. Ce procédé innovant, mis au point par le fournisseur, est actuellement en phase de lancement, et bénéficie d’une Appréciation technique d’expérimentation (ATEx) qui garantit son assurabilité.
« Pour être tout à fait au point dans la mise en œuvre des chapes liquides, nous avons été l’une des premières entreprises à former nos compagnons, à l’été 2024, grâce au nouveau CQP “Chef d’équipe chapiste”, ajoute Romain Lebeau. En complément, nous avons aussi suivi une formation dispensée par le fournisseur de mousse de béton. »
Enfin, la mousse de béton est une alternative plus responsable, sur le plan environnemental, d’autant plus qu’elle peut être commandée dans la quantité juste nécessaire à la réalisation de l’ouvrage, pour réduire au minimum les déchets de matériau en fin de chantier.