Révision du CPT 3728 relatif aux produits à base de fibres végétales

Il a pour objectif d’alléger les Avis techniques et de les synthétiser dans un même document. En effet, les procédés d’isolation thermique à partir de produits biosourcés ne sont pas visés par les règles de l’art. Le groupe spécialisé no 20 a donc élaboré le CPT regroupant les prescriptions communes de mise en œuvre de ces procédés en raison de leurs nombreux points communs.

Il concerne les règles générales de mise en œuvre en murs des produits manufacturés à base de fibres végétales, faisant l’objet d’un Avis technique ou d’un document technique d’application (DTA), dans lequel figurent les particularités de chaque procédé. Désormais, les isolants biosourcés en fibres animales ne sont plus visés par le CPT.

Le document couvre les règles générales pour l’isolation des murs neufs ou existants, en France métropolitaine, en climat de plaine et de montagne. Les isolants concernés sont à base de fibres d’origine végétale dont les performances sont affichées dans l’Avis technique ou le DTA. Il s’agit, par exemple, des produits constitués de fibres de bois, de laine de chanvre, de lin ou de textile recyclé. Dans la plupart des cas, ces produits biosourcés nécessitent un pare-vapeur afin d’empêcher la migration de la vapeur d’eau dans l’isolant.

Or, il est indispensable de bien vérifier le positionnement de ce pare-vapeur afin d’éviter les moisissures, et de tenir compte des tests fongiques réalisés sur les isolants. C’est pourquoi le CPT précise les critères de choix des ouvrages pare-vapeur ainsi que leurs conditions d’installation. En outre, certains isolants biosourcés sont mal ou non classés en matière de réaction au feu. Un chapitre consacré aux dispositions relatives à la sécurité incendie a donc été ajouté au CPT.

Enfin, des spécifications ont été apportées concernant la protection des pieds de cloison pour éviter les remontées capillaires pour une pose sur dallage sur terre-plein (bande d’arase).