Situé sur la commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde), ce projet répond à des enjeux esthétiques, techniques et environnementaux : concevoir un ensemble s’intégrant parfaitement à l’existant, réduire au maximum le rejet des eaux, préserver la végétation présente. Le souhait du client a été de bénéficier d’un bassin sécurisé, offrant la possibilité d’aménager ses abords. L’entreprise De Melo Piscines, spécialisée depuis trente-cinq ans dans la construction, la rénovation et l’entretien de piscines traditionnelles, a séduit le client par la modernité et le côté nature de ses bassins.
Le projet s’est concrétisé par la construction d’une piscine rectangulaire de 8 × 3,50 m, équipée d’un volet automatique de sécurité immergé à lames blanches. « La phase d’implantation, se matérialisant par un traçage au sol, est garante du respect des règles du PLU (plan local d’urbanisme), des normes d’urbanisme en vigueur, des besoins du client et de la nature du terrain », introduit Aurélie De Melo, codirectrice générale. La zone de chantier a permis l’intervention d’une pelle mécanique et l’installation d’une benne d’évacuation des terres.
Durant trois jours se sont opérées les étapes de terrassement et de nivellement du terrain. En pente progressive, la profondeur du bassin varie de 1,30 m à 1,70 m. Des tâches préparatoires ont aussi été exécutées : un puits de décompression a été réalisé pour identifier et surveiller la présence d’eau dans le sol et, au besoin, en soulager la pression hydrostatique. Ferraillé en treillis soudé ST25C, un coffrage périphérique a été créé pour y accueillir le radier, une fondation en béton prêt à l’emploi coulée sur une épaisseur de 15 à 20 cm permettant la stabilisation du sol.
Menés sur une durée de dix jours, les travaux de maçonnerie ont débuté par le montage de fers à béton horizontaux et verticaux de 8 à 10 mm de diamètre, en renfort des parois périphériques. Les parpaings ont été montés progressivement par un liant ciment, au pourtour du bassin. Lors de cette phase ont été fixés plusieurs accessoires : deux skimmers, trois buses de refoulement, un projecteur d’éclairage, une prise balai et deux bondes de parois, dans le bassin et dans le coffre du volet. Créée en agglomérés de 20 × 25 × 50 cm, une banquette maçonnée d’une largeur de 0,90 m, intégrant deux marches, a été réalisée afin de ne pas empiéter sur « l’espace utile de baignade ».
Une ceinture périphérique en béton est venue renforcer et rigidifier la structure de l’ouvrage, et a réduit le risque de fissuration. Le bassin a également été équipé d’un électrolyseur au sel, d’un filtre à sable avec pompe 1 CV mono, et d’une pompe à chaleur, pour laquelle un bypass a été créé. Il a été nécessaire de raccorder ces pièces à sceller en fouille, tout en veillant à leur étanchéité. Les canalisations PVC ont été connectées au local technique. Un enduit de finition a été appliqué sur les parois maçonnées avant la pose d’un feutre de protection, des rails d’accrochage mis en place afin de fixer un liner 85/100 de couleur argile et le remblai en bordure du bassin fait à la pelle mécanique.
Avant sa livraison, plusieurs phases de test de mise en service et d’ajustements ont été nécessaires. Sa mise en eau progressive, complétée de plusieurs phases de vide d’air par soufflantes, a permis de s’assurer d’une parfaite adaptation du revêtement. Une terrasse en bois aménagée est venue parfaire les abords de la piscine, mitoyenne à un terrain de pétanque, pour offrir un véritable espace de détente dans un environnement parfaitement préservé.