Actualités du bâtiment

Le redressement du logement neuf se poursuit. De fait, les mises en chantier progressent de 5,2 % en glissement annuel sur trois mois à fin avril, sans disparité entre l’individuel (+5,8 %) et le collectif (+4,8 %). Quant aux permis, ils accélèrent à + 15,9 %, tirés par le collectif (+18,9 %). Le non résidentiel neuf sort, quant à lui, petit à petit de l'ornière. Certes, sur la même période que précédemment, les surfaces commencées chutent encore de 10,1 %, mais les surfaces autorisées se redressent de 3,3 %. Enfin, l'activité en amélioration-entretien reste en baisse de 1,2 % en volume entre les premiers trimestres 2024 et 2025.

Le décret n°2025-482 du 27 mai 2025 et l’arrêté du 27 mai 2025 renforcent les obligations des employeurs en matière de protection des salariés contre les risques liés à la chaleur. Les mesures prises par l’employeur en cas d’épisode de chaleur intense doivent être consignées en amont dans le plan d’action du document unique d’évaluation des risques (DUER). Le décret entrant en vigueur au 1er juillet 2025, il est nécessaire de prendre connaissance de ces nouvelles obligations sans tarder. Les entreprises sont invitées à anticiper les épisodes de chaleur intense au plus vite.

Du numérique pragmatique au service de toutes les opérations de construction, telle est l’ambition de l’appel à projets « BIM pour tous », lancé à l’initiative de la FFB et de son Pôle Habitat. Une expérimentation destinée à démontrer, à travers trois chantiers pilotes, que le BIM n’est pas réservé aux grandes opérations et qu’il est profitable à la fois en phase de conception et en phase d’exécution.

Chantier structurant, le nouveau Règlement Produits Construction entrera en application par famille de produits jusqu’en 2040, en introduisant notamment dans le marquage CE le passeport numérique produit et l’analyse du cycle de vie. Ses conséquences pour les entreprises restent en partie à préciser.

Face à la multiplication des inondations destructrices, la FFB a mis en place des réunions de sensibilisation à destination des entrepreneurs. Objectif : connaître les techniques d’adaptation des bâtiments qui permettent de limiter les dégâts. La première session a rencontré un vif succès.

Plus de 10 % des accidents du travail avec arrêt sont imputables à une glissade⁽¹⁾, tous corps de métier confondus. Or, un revêtement de sol adapté contribue à la prévention des chutes par glissade. C’est pourquoi l’UNECP-FFB a édité fin 2024 le Guide sur les classements des locaux en fonction de la résistance à la glissance dans le cadre du Programme recherche développement métier (PRDM) de la FFB. 

Pour limiter les effets de la chaleur et le recours aux appareils de rafraîchissement, de plus en plus de maîtres d’ouvrage de bâtiments commerciaux et industriels repeignent leur toit en blanc. Afin de faire de ce procédé, le cool roofing, une réponse gagnante pour le client comme pour l’entreprise, l’UPMF-FFB a réalisé une fiche sur le devoir de conseil et un contrat d’entretien dédiés.

Pour répondre aux attentes de leurs clients, les menuisiers doivent prescrire et poser des volets bois qui résistent aux intempéries et qui conservent leurs qualités techniques dans le temps, en prenant en compte plusieurs critères. En premier lieu, les volets doivent mettre en œuvre une essence de bois qui corresponde à la classe d’emploi 3.1, c’est-à-dire fréquemment exposée à l’humidité mais sans contact avec le sol, et utilisée pour la réalisation de menuiseries extérieures, comme les huisseries, les volets ou encore les bardages.

 Ce plafond en bois réalisé pour le nouveau Campus Engie de Colombes est un ouvrage monumental. D’abord décoratif, il embrasse tous les enjeux d’aujourd’hui.

En avril 2025, les carnets de commandes reculent par rapport à mars 2025, accentuant à nouveau la tendance de fond.

Les équipements techniques des bâtiments – chauffage, climatisation, ventilation, eau sanitaire… – peuvent être à l’origine de nuisances sonores pour les occupants ou le proche voisinage.

Le décret BACS⁽¹⁾ s’inscrit dans la continuité du décret « tertiaire » et de ses objectifs de réduction des dépenses énergétiques des bâtiments. Depuis le 1er janvier 2025, il impose la mise en place d’une GTB (gestion technique de bâtiment) pour tous les bâtiments tertiaires non résidentiels existants dont le système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, développe une puissance nominale utile supérieure à 290 kW. Un seuil qui passera à 70 kW à compter du 1er janvier 2027, s’alignant ainsi sur la norme en vigueur pour les constructions neuves.

Dans le cadre de leurs chantiers de couverture, les couvreurs sont de plus en plus amenés, pour améliorer les performances thermiques des bâtiments, à faire des travaux d’isolation en toiture. Ils ont, à ce titre, obligation de prendre en compte les exigences de la réglementation incendie, qui considère deux types de risques : ceux qui sont liés à un feu qui provient de l’extérieur du bâtiment et ceux qui sont liés au feu provenant de l’intérieur du bâtiment, menaçant d’une part les occupants et d’autre part le bâtiment lui-même. 

Vétusté, décollage de la membrane d’étanchéité, perforation accidentelle due à une chute d’objet, évacuation des eaux pluviales bouchée, maçonnerie fissurée laissant passer l’eau… Nombreuses sont les causes qui peuvent provoquer de la sinistralité au niveau des toitures-terrasses.

Fidèle à ses engagements en faveur d’une construction biosourcée et géosourcée, la Fondation Luma Arles, sous l’impulsion de sa présidente et fondatrice Maja Hoffmann, a mis en œuvre une innovante isolation thermique par l’extérieur en paille de riz qui donne un débouché à un coproduit issu de l’agriculture locale.

Le rendez-vous international de la construction numérique s’est tenu les 2 et 3 avril dernier à Paris. Il s’agit de l’événement mondial de référence consacré au numérique et à l’innovation pour les bâtiments, les infrastructures et les territoires. Cette année, le salon a mis en avant les infrastructures afin de relever les enjeux économiques et de décarbonation du génie civil et des travaux publics, grâce à l’innovation des usages et la numérisation des pratiques.

C’est Olivier Salleron, président de la FFB, qui a introduit l’événement Lean Construction 2025, le 20 mai dernier. La parole a été donnée aux entrepreneurs et maîtres d’ouvrage qui appliquent déjà la méthode, avec un témoignage de l’application du Lean Construction sur le chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Tout professionnel utilisant des produits contenant plus de 0,1% de diisocyanates en poids total doit impérativement être formé pour les utiliser en sécurité. L’employeur doit émettre une attestation de réussite à l’issue de la formation. Pour répondre à cette obligation, la FFB met à disposition des entreprises des modules de formation en e-learning accessibles via BATYS COMPETENCES. Un accès gratuit est offert aux adhérents durant 3 mois jusqu’au 15 septembre 2025 via la page outils du site internet FFB.

Dans les marchés de travaux et les contrats de construction, la rigueur et la clarté des contrats sont essentiels pour mener à bien un projet. Qu'il s’agisse de construire une maison ou de faire appel à des sous-traitants, utiliser des contrats bien rédigés et conformes à la réglementation est impératif.

En tant que conseiller privilégié de ses adhérents, le réseau FFB met à leur disposition l'outil BatiContrats !

Enquête Nationale de la Construction Bois : le logement bois progresse malgré la crise. Découvrez les résultats de l'enquête 2025 sur les activités 2024

Selon le Conseil d’État, la date de l’affichage d’un permis de construire ne peut pas être attestée par une photo prise par le bénéficiaire du permis, du fait des possibilités de falsification numérique.

Le dispositif d’activité partielle de longue durée rebond (APLD-R), instauré par la loi de finances pour 2025, est désormais applicable. S’il est plus avantageux que le dispositif d’activité partielle de droit commun, sa mise en oeuvre s’avère plus délicate.

Après le blocage budgétaire de début 2025, voilà maintenant le spectre d’un gel total de MaPrimeRénov’ pour le second semestre. C’est incompréhensible et inadmissible !

Après le recul sur la franchise de TVA pour les microentrepreneurs du bâtiment, alors que la refonte du dispositif REP est au point mort, et que la construction neuve peine à redémarrer dans l’attente du statut du bailleur privé, le gel de MaPrimeRénov’ constitue un point de rupture pour les artisans et entrepreneurs du bâtiment.

Le redressement du logement neuf se poursuit. De fait, les mises en chantier progressent de 5,2 % en glissement annuel sur trois mois à fin avril, sans disparité entre l’individuel (+5,8 %) et le collectif (+4,8 %). Quant aux permis, ils accélèrent à + 15,9 %, tirés par le collectif (+18,9 %). Le non résidentiel neuf sort, quant à lui, petit à petit de l'ornière. Certes, sur la même période que précédemment, les surfaces commencées chutent encore de 10,1 %, mais les surfaces autorisées se redressent de 3,3 %. Enfin, l'activité en amélioration-entretien reste en baisse de 1,2 % en volume entre les premiers trimestres 2024 et 2025.

Le décret n°2025-482 du 27 mai 2025 et l’arrêté du 27 mai 2025 renforcent les obligations des employeurs en matière de protection des salariés contre les risques liés à la chaleur. Les mesures prises par l’employeur en cas d’épisode de chaleur intense doivent être consignées en amont dans le plan d’action du document unique d’évaluation des risques (DUER). Le décret entrant en vigueur au 1er juillet 2025, il est nécessaire de prendre connaissance de ces nouvelles obligations sans tarder. Les entreprises sont invitées à anticiper les épisodes de chaleur intense au plus vite.

Du numérique pragmatique au service de toutes les opérations de construction, telle est l’ambition de l’appel à projets « BIM pour tous », lancé à l’initiative de la FFB et de son Pôle Habitat. Une expérimentation destinée à démontrer, à travers trois chantiers pilotes, que le BIM n’est pas réservé aux grandes opérations et qu’il est profitable à la fois en phase de conception et en phase d’exécution.

Chantier structurant, le nouveau Règlement Produits Construction entrera en application par famille de produits jusqu’en 2040, en introduisant notamment dans le marquage CE le passeport numérique produit et l’analyse du cycle de vie. Ses conséquences pour les entreprises restent en partie à préciser.

Face à la multiplication des inondations destructrices, la FFB a mis en place des réunions de sensibilisation à destination des entrepreneurs. Objectif : connaître les techniques d’adaptation des bâtiments qui permettent de limiter les dégâts. La première session a rencontré un vif succès.

Plus de 10 % des accidents du travail avec arrêt sont imputables à une glissade⁽¹⁾, tous corps de métier confondus. Or, un revêtement de sol adapté contribue à la prévention des chutes par glissade. C’est pourquoi l’UNECP-FFB a édité fin 2024 le Guide sur les classements des locaux en fonction de la résistance à la glissance dans le cadre du Programme recherche développement métier (PRDM) de la FFB. 

Pour limiter les effets de la chaleur et le recours aux appareils de rafraîchissement, de plus en plus de maîtres d’ouvrage de bâtiments commerciaux et industriels repeignent leur toit en blanc. Afin de faire de ce procédé, le cool roofing, une réponse gagnante pour le client comme pour l’entreprise, l’UPMF-FFB a réalisé une fiche sur le devoir de conseil et un contrat d’entretien dédiés.

Pour répondre aux attentes de leurs clients, les menuisiers doivent prescrire et poser des volets bois qui résistent aux intempéries et qui conservent leurs qualités techniques dans le temps, en prenant en compte plusieurs critères. En premier lieu, les volets doivent mettre en œuvre une essence de bois qui corresponde à la classe d’emploi 3.1, c’est-à-dire fréquemment exposée à l’humidité mais sans contact avec le sol, et utilisée pour la réalisation de menuiseries extérieures, comme les huisseries, les volets ou encore les bardages.

 Ce plafond en bois réalisé pour le nouveau Campus Engie de Colombes est un ouvrage monumental. D’abord décoratif, il embrasse tous les enjeux d’aujourd’hui.

En avril 2025, les carnets de commandes reculent par rapport à mars 2025, accentuant à nouveau la tendance de fond.

Les équipements techniques des bâtiments – chauffage, climatisation, ventilation, eau sanitaire… – peuvent être à l’origine de nuisances sonores pour les occupants ou le proche voisinage.

Le décret BACS⁽¹⁾ s’inscrit dans la continuité du décret « tertiaire » et de ses objectifs de réduction des dépenses énergétiques des bâtiments. Depuis le 1er janvier 2025, il impose la mise en place d’une GTB (gestion technique de bâtiment) pour tous les bâtiments tertiaires non résidentiels existants dont le système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, développe une puissance nominale utile supérieure à 290 kW. Un seuil qui passera à 70 kW à compter du 1er janvier 2027, s’alignant ainsi sur la norme en vigueur pour les constructions neuves.

Dans le cadre de leurs chantiers de couverture, les couvreurs sont de plus en plus amenés, pour améliorer les performances thermiques des bâtiments, à faire des travaux d’isolation en toiture. Ils ont, à ce titre, obligation de prendre en compte les exigences de la réglementation incendie, qui considère deux types de risques : ceux qui sont liés à un feu qui provient de l’extérieur du bâtiment et ceux qui sont liés au feu provenant de l’intérieur du bâtiment, menaçant d’une part les occupants et d’autre part le bâtiment lui-même. 

Vétusté, décollage de la membrane d’étanchéité, perforation accidentelle due à une chute d’objet, évacuation des eaux pluviales bouchée, maçonnerie fissurée laissant passer l’eau… Nombreuses sont les causes qui peuvent provoquer de la sinistralité au niveau des toitures-terrasses.

Fidèle à ses engagements en faveur d’une construction biosourcée et géosourcée, la Fondation Luma Arles, sous l’impulsion de sa présidente et fondatrice Maja Hoffmann, a mis en œuvre une innovante isolation thermique par l’extérieur en paille de riz qui donne un débouché à un coproduit issu de l’agriculture locale.

Le rendez-vous international de la construction numérique s’est tenu les 2 et 3 avril dernier à Paris. Il s’agit de l’événement mondial de référence consacré au numérique et à l’innovation pour les bâtiments, les infrastructures et les territoires. Cette année, le salon a mis en avant les infrastructures afin de relever les enjeux économiques et de décarbonation du génie civil et des travaux publics, grâce à l’innovation des usages et la numérisation des pratiques.

C’est Olivier Salleron, président de la FFB, qui a introduit l’événement Lean Construction 2025, le 20 mai dernier. La parole a été donnée aux entrepreneurs et maîtres d’ouvrage qui appliquent déjà la méthode, avec un témoignage de l’application du Lean Construction sur le chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Tout professionnel utilisant des produits contenant plus de 0,1% de diisocyanates en poids total doit impérativement être formé pour les utiliser en sécurité. L’employeur doit émettre une attestation de réussite à l’issue de la formation. Pour répondre à cette obligation, la FFB met à disposition des entreprises des modules de formation en e-learning accessibles via BATYS COMPETENCES. Un accès gratuit est offert aux adhérents durant 3 mois jusqu’au 15 septembre 2025 via la page outils du site internet FFB.

Dans les marchés de travaux et les contrats de construction, la rigueur et la clarté des contrats sont essentiels pour mener à bien un projet. Qu'il s’agisse de construire une maison ou de faire appel à des sous-traitants, utiliser des contrats bien rédigés et conformes à la réglementation est impératif.

En tant que conseiller privilégié de ses adhérents, le réseau FFB met à leur disposition l'outil BatiContrats !

Enquête Nationale de la Construction Bois : le logement bois progresse malgré la crise. Découvrez les résultats de l'enquête 2025 sur les activités 2024

Selon le Conseil d’État, la date de l’affichage d’un permis de construire ne peut pas être attestée par une photo prise par le bénéficiaire du permis, du fait des possibilités de falsification numérique.

Le dispositif d’activité partielle de longue durée rebond (APLD-R), instauré par la loi de finances pour 2025, est désormais applicable. S’il est plus avantageux que le dispositif d’activité partielle de droit commun, sa mise en oeuvre s’avère plus délicate.